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Royaume-Uni : le procureur souligne le mobile politique du meurtre de l’élue britannique Jo Cox

Les Britanniques aiment se considérer comme un peuple modéré, épargné par la violence politique et les extrémismes, à la différence de ceux du continent. C’est peu de dire que le procès du meurtrier de la députée du Labour anti-Brexit Jo Cox,Royaume-Uni – le procureur souligne le mobile politique du meurtre de l’élue britannique Jo Cox, qui a débuté lundi 14 novembre devant la cour criminelle de Londres, contrarie cette image d’Epinal. En qualifiant les faits de « meurtre préparé et prémédité » avec « un mobile politique et/ou idéologique », en rapportant que l’accusé, Thomas Mair,lunette de soleil dior homme 2016, 53 ans, consultait des sites néonazis la veille des faits, le procureur Richard Whittam a fait un sort à la version jusqu’ici privilégiée par l’opinion,Royaume-Uni – le procureur souligne le mobile politique du meurtre de l’élue britannique Jo Cox, les politiques et les médias,Royaume-Uni – le procureur souligne le mobile politique du meurtre de l’élue britannique Jo Cox, qui fait de l’assassinat de Jo Cox un crime de désaxé. « Il l’a tuée parce que c’était une députée qui ne partageait pas ses opinions », a cinglé l’accusation. Lors de son arrestation, le meurtrier n’avait pas dit autre chose aux policiers pour justifier le revolver trouvé dans son cabas : « Je suis un militant politique. » Lire aussi :   A Westminster, roses blanches et émotion pour Jo Cox Le lien semble moins incongru Le meurtre, commis le 16 juin à Birstall (nord de l’Angleterre),lunette solaire guess, une semaine jour pour jour avant le vote en faveur du Brexit, avait horrifié le pays. Les deux camps qui s’affrontaient pour le référendum avaient suspendu un temps leur campagne et les drapeaux avaient été mis en berne à Westminster. L’affliction était de mise, s’agissant d’un crime particulièrement odieux dans une vieille démocratie parlementaire : l’assassinat sur la voie publique d’une députée se rendant à une permanence sociale tenue régulièrement dans sa circonscription. Mais rares furent les observateurs à souligner le lien entre le meurtre d’une députée pro-européenne et pro-immigration, icône anti-Brexit,adidas yeezy boost 350 turtle dove, et le ton ouvertement xénophobe qu’avait pris la campagne du « out ». Même le fait que le meurtrier, un jardinier au chômage, eût crié « La Grande-Bretagne d’abord » n’avait guère été pris au sérieux, les politiques évitant de se référer au drame dans les derniers jours de la campagne. La mort tragique de Jo Cox n’avait pas renversé la tendance en faveur des pro-Européens. Lire aussi :   Meurtre de Jo Cox : face au juge,Royaume-Uni – le procureur souligne le mobile politique du meurtre de l’élue britannique Jo Cox,chopard lunette homme, le suspect clame « mort aux traîtres, liberté pour le Royaume-Uni » Cinq mois plus tard, alors que le vote du Brexit a déchaîné la xénophobie dans tout le royaume et que plusieurs journaux ont qualifié d’« ennemis du peuple » les trois juges de la Haute Cour de Londres qui veulent obliger Theresa May à consulter le Parlement avant d’engager la procédure de sortie de l’UE,dior 2016 lunette, l’éventuel lien entre le meurtre commis par Thomas Mair et le Brexit semble moins incongru. Lorsque, deux jours après les faits, les policiers avaient demandé au meurtrier de décliner son identité, n’avait-il pas répliqué : « Mon nom est : “Mort aux traîtres, liberté pour la Grande-Bretagne” » ? Il avait ensuite été mis en examen pour « homicide, coups et blessures et possession d’une arme offensive », chefs pour lesquels il comparaît dans un procès qui devrait durer deux ou trois semaines. Lundi, le seul mot que l’on a pu entendre de sa bouche, dans la salle des assises, a été un « oui » sourd pour confirmer son identité. Derrière la paroi vitrée qui le sépare de ses juges,lunette dior soleil, le quinquagénaire à la barbe grisonnante en complet sombre a pris des notes pendant que des images de ses agissements, captées par des caméras de vidéosurveillance, étaient diffusées à l’intention des douze jurés. Lire aussi :   « Brexit » : l’ultime plaidoyer proeuropéen de Jo Cox Rare sauvagerie Le crime a été d’une rare sauvagerie. Jo Cox, 41 ans, mère de deux jeunes enfants, a été successivement abattue à coups de feu et poignardée. Au moyen d’un énorme poignard présenté à la cour, Thomas Mair lui a infligé quinze blessures,Royaume-Uni – le procureur souligne le mobile politique du meurtre de l’élue britannique Jo Cox, la transperçant au cœur, à l’estomac, aux poumons et au foie. La députée a reçu trois balles,Royaume-Uni – le procureur souligne le mobile politique du meurtre de l’élue britannique Jo Cox, dont deux en pleine tête. Pour le procureur, la culpabilité de Mair, interpellé non loin de la scène de crime,lunette de soleil dior rose,Royaume-Uni – le procureur souligne le mobile politique du meurtre de l’élue britannique Jo Cox, ne fait pas plus de doute que ses motivations politiques, attestées selon lui par les recherches qu’il effectuait sur Internet de chez lui ou depuis la bibliothèque municipale, là où Jo Cox devait tenir sa permanence. La veille du meurtre, il s’était intéressé au Ku Klux Klan, à Israël, à des personnalités juives,Royaume-Uni – le procureur souligne le mobile politique du meurtre de l’élue britannique Jo Cox, à la Palestine. Il avait consulté un document relatif à la « bataille pour l’Europe » des Waffen-SS. Lire aussi :   Birstall abasourdie par le meurtre de sa députée Jo Cox Trois jours avant, il avait fait des recherches sur Jo Cox et s’était demandé si le calibre 22 – qu’il allait utiliser – était suffisant pour tuer. A son domicile, la police a trouvé de nombreuses publications sur les suprémacistes blancs, les SS et la Shoah et les assassinats politiques. Ses avocats ont fait savoir qu’ils ne soulèveraient pas d’arguments liés à sa santé mentale. Dans le jury, huit hommes et quatre femmes ont la lourde responsabilité de décider si le profil inquiétant de Thomas Mair se limite à celui d’un loup isolé de l’extrême droite, tout en gérant les démons refoulés du pays du Brexit. Philippe Bernard (Londres, correspondant) Correspondant au Royaume-Uni Suivre Aller sur la page de ce journaliste Suivre ce journaliste sur twitter